Frégate Floréal (F 730)










Missions

Ses missions sont principalement d'ordre humanitaire, diplomatiques ou policières.
Les frégates de surveillance répondent à un besoin opérationnel précis: le contrôle des espaces maritimes éloignés de la métropole sur lesquels la France étend sa souveraineté et l'action en zone de crise limitée.

De nombreuses missions peuvent leur être confiées:

Dotées d'équipements de qualité, avec notamment un hélicoptère embarqué, les frégates de surveillance disposent du potentiel de détection et d'armement optimal pour renforcer la présence française outre-mer.

Caractéristiques

Le bâtiment dispose du système de transmission par satellite Syracuse II.
L'installation de 2 affûts Simbad pour missiles surface-air courte portée Mistral (15 missiles) avait été proposé dès l'armement mais n'a encore jamais été réalisé.



Le Floréal est le prototype de la série des six frégates de surveillance de la Marine nationale.

Construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, puis armé à Lorient par la Direction des constructions navales.

Affecté aux forces maritimes de la zone sud de l'océan Indien, il est basé à La Réunion (Port-des-Galets).

Déplacement : 2900 tonnes
Dimensions : 93.5 x 14 x 4.4 m
Vitesse max. : 20 noeuds
Distance franchissable à 15 noeuds (vitesse économique) : 10 000 milles

Le batiment est ravitaillable en mer, en flèche comme à couple

Propulsion :
3 diesels Pielstick 6 P A.6 de 6470 kW chacun, 2 hélices à pales orientables
4 moteurs diesel SEMT Pielstick 6PA6 L280 ; Un réducteur ACB 1000/290 + 4 embrayeurs Airflex ; 2 hélices à pas variable Lips
1 propulseur d'étrave Ulstein de 200 kW


Energie électrique : 3 diesels alternateurs de 590 kW chacun 3 diesel alternateur Baudouin 12P15 2SR (associés à 3 alternateurs Alsthom AA 49L9)
Radar de veille DRBV 21
Radar de navigation RACAL, DECCA RM1290
Une centrale inertielle type Microcin ; Un loch Ben LMN4 ; Un sondeur Furuno ; Une radio gonio VHF Taiyo

Radar d'approche RACAL, DECCA (Un radar d'appontage Racal Decca RM1290)
Emetteurs recepteurs radio UHF, VHF, HF
Station de transmission par satellite
Recepteur GPS Navstar
Un intercepteur V/UHF Taiyo ; 2 valises Dagaie

Equipage
11 officiers, 36 officiers mariniers, 42 QMM (11 hommes pour l'armement de l'hélicoptère)


Drôme

Une ETN 90 (Embarcation de Transport en Nombre) ;
Un Zodiac Hurricane 530 OB équipé de deux moteurs Yamaha 2T 140 CV VETOL ;
Un zodiac à fond rigide 10 places


Armement
:
2 missiles Exocet MM38 ; 1 tourelle de 100 mm CADAM (Cadence Améliorée) + conduite de tir Najir ; 2 affûts de 20mm F2
1 x 100 mm Cadam

2 x 20 mm

2 x missiles MM 38 Exocet
2 Lance-leurres Dagaie
1 Hélicoptère Panther


Hélicoptère Panther

L'hélicoptère Panther équipe aujourd'hui principalement les frégates de surveillance du type Floréal ainsi que les frégates du type Cassard et La Fayette.
La mission principale du Panther est la lutte anti-navire au profit du bâtiment porteur. Même dans sa version non armée il assure, par ses moyens de détection propres, la sécurité du navire de jour comme de nuit. Mais sa mission ne s'arrête pas là. Son rayon d'action de plus de 225 nautiques lui confère un atout essentiel lors des opérations de recherche et de sauvetage en mer. Il peut également faire du transport de blessés, de passagers (6 personnes) où de charges externes jusqu'à 900 kg.
Le choix de la Marine s'est porté sur le Panther AS 565 SA d'Eurocopter France qui est la version militaire du célèbre Dauphin AS 365 N2, adopté par les gardes côtes américain dans sa version Dolphin SA 366 G1.
Les principales modifications ont été :
  1. L'adaptation aux frégates : harpon, attaches pour la manutention des aéronefs sur le pont, repliage de la dérive au dessus du rotor anti couple.
  2. augmentation de la charge utile jusqu'à 150 kg.
  3. amélioration des moyens de radiocommunication (2 postes V/UHF-AM-FM, 1 poste VHF AM/FM, 1 poste HF/BLU).
  4. une capacité à recevoir de l'armement.Un exemple d'équipement dans la Marine saoudienne est le missile AS15TT couplé à un radar panoramique de type Agrion.







Tous les bâtiments de la flotte française basés à La Réunion sont rassemblés pour une photo de famille exceptionnelle à Port des Galets. De gauche à droite : le patrouilleur Austral Albatros, la frégate Floréal à couple, derrière les patrouilleurs type P400 La Rieuse et La Boudeuse et le patrouilleur de gendarmerie maritime Jonquille, le BATRAL La Grandière à couple du BSM Garonne, derrière la citerne CIGH22, et en bas à droite la vedette de surveillance Vétiver (à sec). (août 2002).

Patrouilleur austral ALBATROS P681




Données générales
Dimensions :
85 (75 flot.) x 13,50 x 6 mètres
Tirant d'air :
27 mètres
Déplacement :
1 940 tonnes (2 800 pc)
Capacité d'emport :
200 tonnes

Armement 1 canon de 40 mm 2 mitrailleuses de 12,7 mm

Diamètre : 40mm
Calibre :
60
Masse :
2 tonnes
Portée maxi pratique :
3600 mètres
Vitesse de l'obus :
853 m/s
Cadence de tir :
130 coups/mn

Pour le pointage de la cible, il utilise un viseur optique dans lequel apparaît une alidade lui permettant d'ajuster son tir. Ce viseur apparu ces dernières années est commun au canons de 20mm Oerlikon et F2. Pour l'ouverture du feu, le tireur exerce une pression sur la pédale située sous son pied droit. Le tir peut-être continu ou au coup par coup. L'alimentation du canon est effectuée manuellement par le pourvoyeur qui introduit des lames chargeur de 4 cartouches dans la culasse. Un parc d'attente est situé juste à sa droite. A l'issue du tir, l'étui vide est éjecté sur le devant de la pièce par l'intermédiaire d'un guide partant du dessous de la culasse. En cas de panne, une manivelle peut se substituer aux commandes classiques.
Equipements électroniques
2 radars de navigation DRBN-38 (2 radars Decca 1226 avant 2002)
1 détecteur de radar ARBR-16 (1 ARUR-10B avant 2002) Inmarsat

Equipage
- 8 officiers, 28 officiers mariniers, 14 quartier-maîtres et matelots - 15 passagers éventuels

Energie - Propulsion
Propulsion
: 2 diesel-alternateurs SACM-Wärtsilä UD33 V12 S4 (1120 kW) + 2 moteurs électriques MCC (810 kW) - 1 hélice L'ensemble énergie propulsion comprend en fait, 4 diesel alternateurs dont 2 sont dédiés à la propulsion mais en secours, grâce à une installation intelligemment conçue, les autres aussi peuvent alimenter les moteurs électriques de propulsion.Puissance :
Propulsion : 2 200 ch (1620 kW) ;
Energie électrique : 960 kW

Vitesse maximale :
15 noeuds
Distances franchissables :
14 700 nq à 14 nds ; 25 000 nq à 9 nds.
Divers

Un b
loc opératoire et un hôpital de 6 lits ; une grue de 4 tonnes ; 2 soutes à fret de 40 m3 chacune.
Drome

U
ne vedette Hus a été débarquée en 2005 et remplacée par une plus moderne (EDL ?). Cette annexe a été vendue par les Domaines, semble t-il à un particulier. Elle était encore en décembre 2005 sur les quais du port de Sainte Marie (La Reunion), au bout de l'aéroport de Gillot. Quelqu'un en sait plus ?

Unique bâtiment de ce type, l'Albatros est un ancien chalutier congélateur de la SCN (Société Navale Caennaise), le Névé, lancé en 1966 aux chantiers du Trait, et qui effectue, jusqu'en 1983, des campagnes de pêche en Atlantique Nord. Acheté par la Marine nationale en 1983, le Névé est refondu en patrouilleur par la DCAN Toulon. Les installations de pêche font place à de nouveaux locaux, une artillerie de 40mm et divers équipements électroniques. Rebaptisé Albatros, ce patrouilleur est remis en service le 19 mai 1984. Il a été remotorisé à Lorient de juillet 1990 à mars 1991.

Basé à l'île de La Réunion, ce bâtiment de service public est destiné à patrouiller dans la zone économique exclusive (200 nautiques) autour des Terres Australes et Antarctiques Françaises (îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul et Amsterdam), une zone de près de deux millions de km², située à plus de 2500 kilomètres au sud de la Réunion, au coeur d'un environnement rude. Ses missions sont entrecoupées de mouillages autour des îles et de patrouilles afin de débusquer les éventuels contrevenants à la législation des pêches françaises.

Mais l'Albatros, c'est avant tout des aventures incroyables, comme ce jour d'octobre 1986, où un pêcheur contrebandier le Southern Raider coule sous ses yeux, après un tir au but au large de Saint Paul. La polémique qui sans suivi fut rocambolesque, mélant trafic de drogue, d'armes, indépendantistes canaques, DGSE, services secrets australien... Quand au plus célèbre membre d'équipage de l'Albatros, c'est incontestablement Boris, chien mascotte et plus jeune transfuge soviétique, offert en 1985 par le capitaine d'un chalutier russe, à bord duquel ce jeune berger du caucase était né deux mois plus tôt.

L'Albatros est parrainé par la ville de Saint Denis de la Réunion depuis le 17 mai 1986. Il devrait rester en service jusqu'en 2015.









Le patrouilleur La Rieuse, en exercice avec un patrouilleur de la South African Navy (septembre 1996).










Dimensions
Longueur hors tout : 55 m
Largeur maximale : 8
Tirant d'eau : 2.54 m
Tirant d'air : 15 m
Déplacement
Déplacement lège : 373 t
Déplacement pleine charge : 477 pc
Equipage
4 officiers + 15 officiers-mariniers + 11 QMM
Energie - Propulsion
Moteurs : 2 diesels SEMT Pielstick 200PAVGDS (3700 CV)
Hélices : 2 réducteurs inverseurs entraînent 2 hélices à pales fixes.
Puissance : 7400 CV
Usine électrique : 3 GE Poyaud Jeumond-Schneider
Puissance électrique : 360 KW
Vitesse maximale : 24 nœuds
Autonomie
Distance franchissable : 4000 nq à 15 nds
Vivres 15 jours



Armement
un canon de 40mm Bofors
un canon de 20mm modèle F2
2 mitrailleuses ANF1
Electronique embarquée
1 UHF, VHF, HF, une station Inmarsat mini-M, 1 GPS
1 radar de veille Raccal Decca
1 sondeur par petits fonds
1 loch Ben LMN3
1 compas gyroscopique CGM4

  • Sa vitesse est raisonnable - c'est évidemment peu si on les compare aux quarante nœuds des vedettes rapides - mais ces 24 nœuds laisseront quand même une marge confortable au P400 pour rattraper un contrevenant éventuel.
  • Une capacité de transport importante : Après étude, on parvient à gagner l'emplacement d'un compartiment propulsion que l'on va pouvoir consacrer à un autre usage. Outre-mer, les transports de personnel et de matériel entre les îles sont fréquents. Aussi on a prévu une importante capacité d'emport, deux grandes soutes à matériel et un poste pour 20 passagers. Il est possible d'embarquer jusqu'à 60 passagers pour de court déplacement et par mer calme.
  • Une grue hydraulique de 2,5t : les soutes pourront servir à entreposer des fûts de produits anti-pollution. Le chargement et le déchargement de ces fûts seront assurés par une grue hydraulique capable également de mettre à l'eau les embarcations pneumatiques, et le cas échéant, la baleinière de récifs.
  • Un petit central opération : Dans le CO, une petite innovation sur ce type de bâtiment, on pourra tenir aisément une situation surface rapprochée grâce à la table traçante et à l'indicateur radar qui s'y trouve.
  • Un équipage réduit : La conduite et la surveillance à distance de l'appareil propulsif ont permis de réduire l'effectif embarqué. Si ce nombre est suffisant pour assurer dans de bonnes conditions, les missions prévues, cela peut soulever quelques problèmes relatifs à l'entretien du bâtiment. Aussi a-t-on utilisé des matériaux robustes, facilement lavables dans les zones d'habitation.
  • Une autonomie importante : 15 jours de mer. Le bâtiment peut parcourir une distance de 4500 nautiques à la vitesse de 14,5 nœuds. Son autonomie en vivres frais est de 20 jours pour 28 personnes grâce à deux chambres froides à 4°C et -18°C.
  • Un équipement de dépollution peut être embarqué et installé en une journée : il est constitué d'un système d'épandage qui permet de traiter une pollution d'hydrocarbures avec un produit dispersant.