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Panthéon Inca Catequil: Dieu des éclairs et du tonnerre. Chasca: Déesse de l'aube. Kilya: Déesse des mariages. Quochamama: Divinité de la mer ou des lacs Zaramama: Déesse du maïs La religion et la mythologie des Incas se présentent comme un amalgame de cultes fétichismes élémentaires, de croyances animistes, et de cérémonies complexes fortement teintées de magie. L'univers inca est constitué de trois "pacha" qui sont à la fois un concept de temps et d' espace: - Hanan pacha (le
monde du dessus),
Chacune des tribus possédait un huaca qui
commémorait la légende de création d'un
ancêtre tribal non humain par Viracocha.
VIRACOCHA Aussi orthographié Huiracocha, ou Wiraqoca, il
était à l'origine adoré par les premiers habitants
du Pérou et il fut intégré relativement
récemment au panthéon inca, probablement sous l'empereur
Viracocha ( mort en 1438), qui a pris le nom du dieu. C'était le dieu de pluie qui créa, près du Lac Titicaca, le soleil et la lune puis tout le reste . Il était parfois représenté comme un
vieil homme portant une barbe (symbole du dieu de l'eau), une longue
robe et il transportait un sac. Selon la tradition, Viracocha erra de par le monde pour apprendre aux hommes les arts et les lois de la civilisation. Un jour à Manta (Equateur) il marcha vers l'ouest et il entra dans les eaux du Pacifique, en promettant de revenir un jour. Les Incas pensaient que Viracocha s'était éloigné en laissant le travail quotidien du monde sous la surveillance des autres divinités qu'il avait créées. Mamacocha
Epouse de Viracocha, déesse de
la pluie et du vent. ("sea mother") was the sea and fish goddess, protectress of sailors and fishermen. In one legend she mothered Inti and Mama Quilla with Viracocha.
IMAYMANA et TOCAPO Après la déluge et la création du monde, Viracocha envoya ses fils Imaymana vers les hautes terres et Tocapo vers les plaines pour visiter les tribus et voir si elles suivaient toujours les commandements qui leur avait été donnés. Pendant leur voyage, Imaymana et Tocapo donnèrent des
noms aux arbres, aux fleurs, aux fruits et aux herbes. Puis Viracocha et ses fils se retrouvèrent à Mania, sur la côte équatorienne, où ils disparurent dans l'océan en marchant sur les flots.
INTI Il est représenté par un disque solaire à face humaine et entouré de rayons lumineux. Il était marié à Pachamama, la déesse de la terre, avec qui il eut quatre fils.
Mama Quilla est la déesse de
la lune, protectrice des
femmes mariées. daughter of Viracocha and Mama Cocha Mama Ocllo ou Cori Occlo ou Coya Selon la tradition inca, Cori Occlo est l'une des quatre sœurs primordiales qui fut envoyée à la recherche d'un lieu d'implantation de la future capitale et son choix se porta sur Cuzco, qu'elle nomma du nom de son second frère, Cosco Huanca. Cosco Huanca fut le premier souverain de Cuzco femme de Manco-CcapacMANCO CAPAC Fils d'Inti, Manco Capac était lui aussi un dieu solaire. Le plus jeune des quatre frères, Manco Capac défia son frère l'aîné qui avait exigé d'avoir la Création toute entière pour lui tout seul. Manco Capac enferma pour toujours son frère aîné dans une caverne, il assassina l'autre et fit tellement peur au troisième que celui-ci s'enfuit pour ne jamais revenir. Ainsi il établit son pouvoir
sur tout le monde entier, puis Manco Capac fonda la ville de Cuzco et
fut adoré comme le Fils du Soleil.
Manco Capac et Mama Ocllo sont sortis des eaux du Lac Titicaca, aux rivages de Puno, et ont avanc� vers le nord. Le sceptre d'or leur servirait � trouver le lieu id�al pour la fondation de l'empire, car l� o� le sceptre s�enfoncerait ais�ment, l� sera �rig� leur royaume. Ils d�cid�rent de se s�parer, Manco Capac allant au nord et Mama Ocllo au sud de la vall�e, pour convoquer les gens et les soumettre. Les habitants de toute la vall�e n'ont pas tard� � les reconna�tre comme des �tres surnaturels. Apr�s une longue travers�e, le sceptre a �t� enfonc� dans la colline Huanacauri. C�est l� que Manco Capac et Mama Ocllo ont �tabli le d�but de leur empire. Manco Capac a envoy� ceux qui �taient avec lui d�aller s�installer dans la partie haute de la vall�e, qui a �t� appel�e Hanan Cuzco, tandis que Mama Ocllo a plac� les siens dans la partie basse de Hurin Cuzco (dont la ville de Cusco). Tous les deux ont aid� � am�liorer l�endroit et � accroitre les connaissances : Manco Capac a enseign� aux hommes � travailler la terre, � construire des canaux. Aux femmes, Mama Ocllo apprit � coudre, cuisiner et faire des m�tiers � tisser. Ainsi serait n� l�Empire Inca, selon l�Inca m�tis : Garcilaso de la Vega.
SUPAI Dieu de la Mort d'une avidité insatiable. Les Incas sacrifiaient plus d'une
centaine de leurs enfants par an
à Supai qui ne les laissait pas pour autant en paix. Il
était aussi le seigneur des Enfers.
THUNUPA Thunupa est un héros légendaire selon la
tradition inca.
PACHACAMAC Dieu créateur des peuples établis le long des côtes du Pérou, fils du soleil et de la lune. Un dieu plus ancien , Con, avait créé les premiers hommes, mais Pachacamac le renversa et transforma ces hommes en singes. Il créa ensuite un nouveau couple, mais ne lui accorda aucune nourriture. L'homme en mourut, la femme mit au monde un enfant qui lui apprit à se nourrir de plante sauvage. Pachacamac en fut courroucé et tua l'enfant. Le maïs et toutes les plantes qui se cultivent naquirent du corps de l'enfant qu'il avait tué. Pachacamac fut par la suite
confondu avec le dieu suprême des Incas Viracocha
le condor reste encore la mythique créature du dieu inca Pachacamac. MAMAPACHA KHUNO Khuno est le dieu de la neige et des tempêtes pour les peuples des hautes vallées andines. Pour défricher les terres afin de les cultiver, les hommes mirent le feu aux forêts et la fumée noircit les neiges des sommets andins. Khuno en fut si courroucé qu'il déclencha un grand déluge. Pour survivre, les hommes durent alors se réfugier sur les hauteurs dans des cavernes. Lorsque les eaux se retirèrent, il partirent en quête de nourriture et découvrirent une nouvelle plante, la coca aux remarquables vertus, en mastiquant les feuilles ils oublièrent la faim, le froid et leur peine.CONIRAYA & CAVILLACA Dans la tradition Quecha, Coniraya était le dieu
créateur de toutes les choses et en particulier de l'agriculture.
Cavillaca tomba enceinte et donna naissance quelques mois plus tard à un enfant mais la honte fut telle qu'elle préféra se métamorphoser ainsi que son enfant en rocher plutôt que de devenir la femme d'un clochard. ILLAPA Illapa (ou Yllapa) était le dieu des phénomènes météorologiques. Il portait des noms
différents selon les régions (Chuquiilla, Chuqui Illapa,
Cuilla, Inti Illapa, ou Libiac) Son temple principal se trouvait
à Pucamarca mais sa représentation se trouvait aussi dans
le temple du soleil (El Coricancha) à gauche de l'image du
soleil.
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La côteLa garua n'est présente que dans un rayon de 50
Km autour de Lima ... Sur le reste de la côte le climat est
plutôt
désertique : pratiquement jamais de pluie et grosses chaleurs
toute
l'année. Les mois les plus chauds s'étendent de
décembre à mars.
Attention cependant, le soir en hiver il fait plus frais et un pull
peut être le bienvenu ! La côte péruvienne est une étroite bande de terre de 2250 Km de long qui occupe 11% de la superficie du pays tout en hébergeant 44% de sa population ! C'est le coeur économique du pays, c'est en effet de cette région que proviennent la moitié des exportations du Pérou. La région côtière est désertique mais lorsque les terres sont irriguées, elles peuvent être très fertiles. Dans les vallées irriguées du nord pousse le coton, la canne à sucre et le riz. Dans le sud, on trouve du raisin, des olives et des fruits. Evidemment, on trouve également des industries de pêche tout au long de la côte. Ces industries exploitent les ressources de sardines et d'anchois qui trouvent des conditions favorables à leur développement le long de la côte péruvienne. La présence de poissons amène des condensations importantes d'oiseaux qui produisent du guano, autre ressource économique importante du pays. Le climat de la côte est désertique, il y a en effet moins de précipitations que dans le Sahara sur une bonne partie de la côte. Le climat est influencé par le courant froid de Humboldt qui remonte de l'Antarctique. L'air froid se condense pour former une brume, la garúa, qui s'étend du sud jusqu'à environ 200 Km au nord de Lima. L'été s'étend de décembre à avril, avec des températures de 25 à 35°C et pas du tout de précipitation. Au cours de l'hiver, de mai à novembre, les températures chutent un petit peu et il fait plus brumeux. La montagne (sierra)Le
climat de la sierra présente la particularité
d'être inversé : les
saisons sont donc identiques à celles de
l'hémisphère nord ... La
meilleure période pour visiter la montagne est
l'été : de juin à
octobre, lorsqu'il fait chaud et beau et que le ciel est
dégagé. Au
printemps et en automne, le temps est généralement
couvert avec des
pluies en fin de journée. De décembre à mars (en
hiver), les pluies
sont fréquentes et la bruma abondante ... Une période
à éviter donc
dans cette région ! Les hauts plateaux ou "Sierra" s'étendent de la bande côtière jusqu'à 250 Km à l'intérieur des terres au nord et 400 Km au sud. L'altitude moyenne est de 3000 mètres. Il s'agit essentiellement d'un haut plateau découpé par des vallées encaissées et dominé par l'une des chaînes montagneuses les plus impressionnante au monde : les Andes. C'est une région dont l'activité sismique est intense et où les tremblements de terre sont fréquents. Bien que l'on trouve des traces d'activité volcanique dans l'ensemble de la sierra, on ne trouve des volcans en activité que dans sa partie sud. Malgré un relief très accidenté avec des canyons profonds, cette partie du pays héberge environ 50% de la population. Le climat y est en effet plus tempéré et les précipitations permettent une agriculture rudimentaire. La culture principale est la pomme de terre. En haute altitude on trouve des élevages de lamas et d'alpagas. Enfin, des ressources minières sont exploitées dans de nombreuses localités. La saison sèche s'étend d'avril à octobre. Il fait chaud et sec durant la journée, entre 20 et 25°C, et froid et sec pendant la nuit avec parfois des temprétures proches de 0°C. De novembre à avril c'est la saison des pluies. En général la matinée est sèche et dégagée et il pleut l'après-midi. La température est un peu plus basse (18°C) mais les nuits sont plus chaudes (15°C). De nombreux micros-climats créent des différences de climat importantes en fonction de la région. La forêt (selva)Dans
la forêt, les mois les plus chauds correspondent aussi à
la saison des
pluies : de décembre à avril ... De juin à
août il fait moins chaud
(autour de 30°C quand même !). Il faut donc prévoir
des vêtements
légers et protecteurs. Environ la moitié du territoire national se trouve à l'est des Andes, dans le bassin amazonien. Dans cette zone du pays les précipitations sont beaucoup plus importantes, les rivières plus chargées et l'érosion dramatique ! Le bassin de l'Amazone occupe la majeure partie du territoire et pour se déplacer on utilise principalement les voies d'eau. La forêt occupe pratiquement tout l'espace. Les voies d'accès sont rares et pendant la saison des pluies peu praticables. Mais du pétrole et du gaz naturel ont récemment été découverts dans cette région, ce qui laisse présumer que la région puisse un jour être mieux reliée au reste du pays. La saison sèche, de avril à octobre, voit monter les températures à 35°C. De novembre à avril, durant la saison des pluies, il fait chaud et humide, et des averses tropicales peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée. |
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Oroya Mot espagnol : une oroya était une sorte de panier monté sur poulie et suspendu à un câble qui servait à traverser les rivières, là où l'on n'avait pu construire de pont. Ce système existait déjà au temps des Incas; il fut repris par les Espagnols et perdure encore aujourd'hui dans la plupart des pays andins. |
Musique
et poésie Ces deux arts - intimement liés - remontant à une tradition déjà millénaire, étaient abondamment pratiqués au temps des incas, non seulement à l'occasion des fêtes du calendrier, mais aussi à l'occasion des travaux collectifs et des récoltes. Parmi les instruments de musique purement précolombiens, on relève les grelots (cascabeles en espagnol, ou shacchas en quechua) avec lesquels on donnait le rythme pendant les danses; ils étaient généralement placés sous les genoux des danseurs et étaient faits de métal, d'écorce ou de pépins de fruits. Dans la famille des instruments à air, on trouvait la trompe, la flute de pan ou antara, faite de tubes de roseaux de longueurs différentes, la flûte à encoche ou kena, en bois ou en os; ainsi que le fameux pututo, sorte de conque faite avec un gros escargot de mer. Les instruments à percussion étaient surtout des tambours, faits en cuir de lama et parfois, de peau humaine extraite du corps d'un ennemi vaincu. Les petits tambourins, ou tinyas , étaient surtout utilisés pour rythmer les travaux des champs. La poésie Inca, en dépit du manque d'écriture, est restée vivace pendant des siècles et a été recompilée par les chroniqueurs. C'est une poésie épique et légendaire, dont les thèmes principaux sont fournis par la mythologie des origines incaïques, ou par les hauts faits des souverains. De la poésie quechua, a été conservé le fameux drame Ollantay, d'origine certainement préhispanique, mais qui fut probablement recopié et amendé à l'époque de la Colonie. Dans la veine sentimentale et mélancolique, un genre, le yaravi, subsite toujours aujourd'hui dans les Andes, de même que le huayno, d'inspiration plus joyeuse. L'un est l'autre sont toujours accompagnés de musique et de danses. |
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Métallurgie
et métaux chez
les Incas Les Incas ne connaissaient pas le fer. Ils utilisèrent donc la pierre et le cuivre pour fabriquer leurs outils, alliant ce dernier à l'étain pour obtenir le bronze. Ils acquérirent cependant une maitrise excellente du travail des métaux précieux tels que l'or, l'argent et le platine. Ce dernier n'était guère connu en Europe et ne le fut qu'à partir de 1730. Les pépites étaient extraites du lit des rivières. martelees et converties en feuilles pouvant être façonnées. On dégageait aussi de l'or de mines à ciel ouvert ou de galeries peu profondes. Les Indiens creusaient la terre au moyen de pics munis de bois de cerfs ou encore de manches à pointes de cuivre. Une fois extrait des filons, le minerai était fondu dans des fours percés d'ouvertures laissant passer l'air.
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Médecine
et chirurgie Au temps des Incas, et probablement parmi les civilisations qui les ont précédé, la médecine empirique fut pratiquée, en relation étroite avec les pratiques magiques et religieuses. Les maladies étaient suposées avoir été causées par une "frayeur" (susto , en espagnol), c'est-à-dire par une brusque séparation de l'âme et du corps, ou alors par un péché, ou bien par un maléfice dû à l'action d'un sorcier. Le "soigneur", était aussi un devin (le mot espagnol est curandero ) car il devait d'abord diagnostiquer la cause du mal avant de proposer les remèdes appropriés, à base de rituels magiques et d'herbes médicinales. On pratiquait également, depuis des temps très reculés, des interventions chirurgicales qui aujourd'hui encore forcent l'admiration, parmi lesquelles les fameuses trépanations crâniennes dont on a retrouvé de nombreuses traces sur des squelettes et des momies. Ces trépanations étaient pratiquées pour éliminer les fragments d'os brisés suite à des contusions accidentelles, des blessures de guerre (coups de massue par exemple) ou bien pour libérer le patient des mauvais esprits dans le cas des maladies mentales. Les instruments chirurgicaux en vigueur étaient - comme pour les sacrifices - le classique tumi , ou couteau de cuivre à la lame arrondie, des tranchets d'obsidienne, des aiguilles et des pinces en os. Les pansements de coton et la gaze étaient connus depuis l'époque de Paracas. Quant à la coca, elle constituait un anesthésiant idéal, à laquelle on devait adjoindre la chicha fermentée, absorbée en grande quantité. |
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Tocapo (ou Tokapu) |
Mate Nom scientifique : Lagenaria vulgaris . Fruit sec ou calebasse. Evidée et partagée en deux horizontalement, forme le maté qui sert au Pérou, depuis l'antiquité, de plat, assiette, bol, et même bouteille ou boîte, selon la forme. L'artisanat local fournit encore de magnifiques mates burilados (burinés) ou pyrogravés, très richement travaillés et ornés d'une foule de petites scènes. Mais les plus anciennes pièces sont de véritables oeuvres d'art. |
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Taclla Principal instrument agricole du monde andin, la taclla, ou chaquitaclla, sorte de manche muni d'une lame et d'un ergot pour appuyer le pied, servait aux indiens à retourner la terre, en l'absence d'animaux de trait, et donc de charrue. Son apparition est antérieure aux incas et elle est toujours en usage aujourd'hui. "Pour labourer, ils avaient un instrument appelé taclla, fait d'un bâton de la grosseur du poignet et long d'un peu plus de deux coudées, comme une échasse." (Guaman Poma de Ayala). |
Tumi Couteau sacrificiel, le plus souvent en or, utilisé dans les cultures Mochica et Lambayeque. Dans l'un des plus beaux exemplaires qui ait été conservé (le tumi de Lambayeque du Museo de Oro de Lima), le manche est une magnifique pièce d'orfèvrerie sertie de pierres précieuses à l'effigie du dieu Naymlap (ci-contre). La lame est courte et arrondie en forme de demi-lune. |
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Wanpu Embarcation typique de la côte du Pérou à l'époque de la culture Chincha jusqu'au temps des derniers Incas. Les Chinchas, qui entretenaient des relations commerciales avec le golfe de Guayaquil, construisaient et utilisaient cette sorte de grand radeau muni d'une voile carrée. Le wanpu consistait en un nombre impair de gros troncs de longueur décroissante, fixés par des cordes (on ignorait le clou), à deux autres troncs placés en travers; on liait dessus un pont de minces rondins : le tout en bois de balsa. Un mât et des perches antennes portaient une voile de coton. Un système de traverses plus ou moins enfoncées à la poupe servait à gouverner et des pierres, à jeter l'ancre. Vers l'arrière se dressait une sorte de "cabane-cabine". Les plus grands jaugeaient 30 tonneaux et pouvaient embarquer 50 personnes. C'est l'un de ces navires que le pilote Bartolomé Ruiz accosta, lors du second voyage d'exploration de Pizarro le long des côtes du Pérou en 1526. |
Vêtements L'Etat inca s'occupait de fournir des vêtements à tout le peuple. Strictement réglementé, simple et uniforme. L'habillement ne laissait aucune place à la coquetterie et à l'imagination. Il était purement utilitaire. Les indiens, d'autre part, n'avaient pas peur de la nudité et se couvraient essentiellement pour se protéger du froid. Jambes et bras restaient à l'air, souvent glacé, de la Cordillère. L'homme portait une sorte de chemise sans manches, blanche, l'uncu, un pagne, le huara, fait d'une bande d'étoffe passant entre les jambes et retenue à la taille par un cordon de laine. Il jetait sur ses épaules une cape ou un poncho brun. La femme, quant à elle, revêtait une longue tunique ouverte sur les côtés pour lui permettre de marcher plus aisément, l' anaku, ajustée à la taille par une ceinture. Son costume était également complété par un châle de laine tissée, le Iliclla, retenu sur la poitrine par une grande épingle ou tupo. Les paysans travaillaient pieds nus. Ce n'est qu'en cas de voyage ou lorsqu'ils revêtaient un habit de fête qu'ils mettaient des sandales, les ojotas, faites avec la partie la plus épaisse de la peau des lamas. La semelle cependant ne protégeait que la plante du pied. Elle laissait libre les orteils, grâce auxquels l'Indien se rattrapait aux aspérités du terrain quand il glissait. La sandale était attachée au pied par un cordon de laine. |
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Seuls les habitants des Andes péruviennes connaissaient la pomme de terre, appelée papa en quechua. Ils la cultivaient près de 1000 ans avant J.-C. La première description connue date de 1533, que l'on doit à Pedro de Cieza de León dans sa Chronique du Pérou. Introduite en Espagne en 1534, elle est cultivée par des moines de Séville en 1573 pour nourrir des personnes malades, également sous le nom de papa. En deux siècles, la pomme de terre va conquérir l'Europe: d'abord en Espagne où elle prendra le nom de patata, puis l'Italie taratouffli (petite truffe), l'Irlande potato, l'Allemagne puis la France. Elle est introduite en France vers 1540 et cultivée à Saint-Alban-d'Ay (il s'agissait là de la variété dite « Truffole »). Elle est figurée pour la première fois par Gaspard Bauhin dans Pinax Theatri Botanici de 1596. |
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Maïs |
L'alpaga adulte mesure
environ
90 centimètres au garrot et environ 150
centimètres jusqu'à la pointe des oreilles. Il vit une
vingtaine
d'années. Dans son milieu naturel, les Andes, en Amérique du Sud, l'alpaga vit
à environ 4500 mètres d'altitude, il a le pied sûr. C'est un animal de compagnie, d'agrément et d'ornements. Il est très calme et doux, avec une affinité naturelle pour les enfants, il garde une certaine indépendance sans pour autant être farouche. C'est un animal très curieux et très intelligent, il n'a aucune agressivité, ni envers l'homme, ni envers d'autres animaux. Il peut cohabiter facilement et n'est pas fugueur. Cependant, pendant la saison des amours, les mâles deviennent plus farouches et crachent sur les autres mâles des boules de contenu gastriques, comme le font d'ailleurs les lamas La laine d'alpaga est une fibre de très haute gamme, plus douce, plus chaude, plus résistante et plus légère que la laine de mouton. On peut le tondre tous les ans, mais sa toison peut être gardée 2 voire 3 ans. |
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Le haricot de Lima
est
une plante
herbacée annuelle de la famille des Fabacées
(Légumineuses), cultivée dans les
pays chauds pour ses graines consommées comme légume
à l'instar du haricot commun. C'est un gros haricot blanc avec une texture onctueuse et une saveur délicate. Temps de cuisson, 40 minutes après l'avoir porté à ébullition pour que la peau ne se détache pas. Il entre comme ingrédient principal dans de nombreuses recettes des Andes. |
plante et animal
d'origine
peruvienne : Lama, Cochon d'inde, Alpaga Coton, cucurbitacée, haricot de Lima, Arachide, POIVRE, PATATE |
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Le cobaye commun a été domestiqué la première fois par les Incas en Amérique du Sud, dans ce qui est maintenant le Pérou. Des cochons d'Inde ont été retrouvés en tant que nourriture dans des tombes au Pérou. Les cobayes sont également le plat de fêtes de quelques banquets de mariage péruviens et sont utilisés pour absorber les mauvais esprits lors des rituels de guérison traditionnels. |
Le lama (genre Lama) est un terme générique désignant un grand camélidé de 2,5 m de long, originaire de la cordillère des Andes. Le terme « lama » désigne en lui-même trois espèces de camélidés d'Amérique du Sud : La forme de la tête est l'un des éléments caractéristiques qui les différencient. Avant le débarquement des Espagnols sur le continent sud-américain, le lama y était le seul animal domestique. Utilisé comme bête de somme, il était aussi très prisé pour sa fourrure et sa viande. Il y remplissait donc les fonctions de cheval, de bœuf et de mouton. - la laine servait à la confection de vêtements et de tissus ; - le cuir était utilisée pour fabriquer des semelles ou des cordes ; - la viande était bien évidemment mangée ; - la graisse avait un usage médicinale - et les os servaient à fabriquer de petits ustensiles (flûtes, aiguilles, ...) De plus, le lama est utilisé pour porter des charges allant jusqu'à 25 kg. Il lui est donc impossible de transporter des hommes, comme le cheval. Il est donc inutile d'essayer ! le charqui, préparation de viande de lama déshydratée, |
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La taille moyenne du condor des Andes est de 105 cm, pour une masse de 11 (mâle) à 13 kg (femelle). Son envergure peut atteindre 3,30 mètres. Le condor peut vivre 90 ans. Il atteint sa maturité sexuelle vers 6-7 ans, et la femelle ne pond qu'un œuf tous les deux ans. En exploitant les courants ascendants, il atteint parfois les 6000 mètres d'altitude. Selon la croyance populaire, ses ailes larges et ses serres fortes lui permettent de s'envoler avec une proie d'un poids significatif. On dit qu'il réussit même à prendre son envol avec de jeunes enfants, ou de petits animaux de ferme (comme moutons et chèvres). En réalité, c'est un charognard se nourrissant de cadavres, de phoques et de poissons morts, d'œufs d'oiseaux de mer, etc. En effet, son orteil postérieur est situé beaucoup trop haut pour pouvoir se refermer, ce qui l'empêche d'attaquer, de maintenir au sol ou bien encore de déchiqueter une éventuelle proie. Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plume sur la tête, pour ne pas se salir. En moyenne, il se nourrit de 900g de viande par jour. Les condors sont sociables, et vivent en groupe, sous la
conduite
d'un mâle dominant, l'apu, qui donne le signal de la
curée. Le condor
inspire le respect des peuples d'Amérique du Sud et nourrit nombre
de légendes. La chasse au condor est une tradition dans les Andes. La technique de chasse est originale : on amène une vache, un âne ou un cheval en altitude, et on l'abat dans une cuvette géologique assez profonde et pentue. Après plusieurs jours de guet, le condor est attiré par la carcasse, et approche. Il se pose au fond de la cuvette pour son repas. Les chasseurs le laissent se gaver pour l'alourdir, puis sortent de leur position de guet en criant et courant vers le fond de la cuvette. Quand les chasseurs sont assez proches, ils jettent un filet sur le condor et l'emportent comme trophée. Cette technique exploite le fait que le condor utilise un vol plané plutôt qu'un vol battu. Lorsqu'il est au fond de la cuvette, il doit faire des efforts énormes pour réussir à décoller et monter plus fort que la pente de la cuvette qui l'entoure. Il est obligé de se poser plusieurs fois, ce qui laisse aux chasseurs du temps pour approcher. |
Au Pérou, sur la
côte, les esclaves seront
beaucoup utilisés dans les
plantations de coton, à Lima dans tous les travaux possibles,
dans les docks du port de Callao, comme laquais, etc. La diminution catastrophique de la population indienne, sous le choc de la conquête et des épidémies, et la promulgation par la Couronne d'Espagne de lois interdisant la servitude des Indiens favorisa l'introduction d'esclaves africains. Cet esclavage noir existait déjà dans la péninsule ibérique et les premiers hommes de couleur qui accompagnaient les conquistadores étaient nés en Espagne ou au Portugal. L'Espagne, qui veillait à garder le monopole économique dans le Nouveau Monde accorda quelques asientos, ou licences, à des particuliers pour importer un nombre déterminé d'esclaves, moyennant le paiement d'une taxe. Ces esclaves provenaient de différentes nations africaines : les plus réputés étaient ceux de la côte de Guinée mais, lorsque les Portugais furent contrés sur ce marché par les Hollandais et les Anglais, ils s'installèrent plus au sud, au Congo et en Angola, où les réserves humaines semblaient inépuisables. D'où l'importance des Noirs bantous, surtout au XVIIIe siècle, dans le peuplement des Amériques. Comme la demande était forte, notamment dans les Caraïbes où la population indienne avait quasiment disparu, les cargaisons légales – celles qui avaient été autorisées par un asiento – ne suffirent pas. La contrebande fleurit très tôt à partir du milieu du XVIe siècle, par voie des corsaires armés par les monarchies européennes qui avaient été exclues du monopole américain par le traité de Tordesillas. Les flibustiers introduisirent clandestinement un nombre inconnu de Noirs en échange de cuirs et autres produits de la région.
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1100-1300 |
Déplacement des Incas du
sud de la Sierra vers le nord et la vallée fertile de Cuzco |
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1438 |
Expansion des Incas avec Pacahuetec | ||
1531 |
Francisco Pizzaro
débarque au Pérou avec 183 hommes (dont des négres) |
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1532 |
durant la bataille de Cajamarca, Pizarro captura l'empereur inca Atahualpa et le fit exécuter. Les conquistadores se battirent entre eux. | ||
1533 |
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1535 |
Fondation de La Cuidad de los
reyes (Lima) |
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1541 |
Pizarro est assassiné par une faction menée par Diego de Almagro, surnommé el Mozo. Une nouvelle guerre civile éclate. | ||
1543 | Création du Vice-royaume
du Pérou par Charles Quint |
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1544 |
Nunez de Vela, premier
vice-roi est tué dans une revolte des autochtones |
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1569 |
vice-roi Francisco de Toledo | ||
1572 |
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1580 |
Unification de l'Espagne et du
Portugal |
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